29 - 31 octobre 2019
9h30 - 17h
@HEAD Genève—
Boulevard Helvétique, 9
1205 Genève
Salle 38
3e étage, couloir de droite
Limité à 15 personnes
Universität / Haute École
for student applications
« Geste est le nom de cette croisée où se rencontrent la vie et l’art, l’acte et la puissance, le général et le particulier, le texte et l’exécution. Fragment de vie soustrait au contexte de la biographie individuelle et fragment d’art soustrait au contexte de la neutralité esthétique : pure praxis. Ni valeur d’usage, ni valeur d’échange, ni expérience biographique, ni événement impersonnel, le geste est l’envers de la marchandise, qui laisse précipiter dans la situation les “cristaux de cette substance sociale commune“. » (Giorgio Agamben)
Cécile Proust est chorégraphe, performeuse, autrice et commissaire d’expositions. Ses œuvres interrogent la fabrique des corps, des danses, des genres, des images et des regards et sont reliées à des questions anthropologiques. Ses travaux croisent de multiples champs théoriques et tissent des liens spécifiques avec les gender studies mais aussi les pensées géocritiques et décoloniales.
Son travail femmeuses, est un projet de recherche artistique, historique et théorique en lien avec les problématiques mentionnées ci-dessus. Une quarantaine d’opus ont été créés sous de multiples formes : performances, textes, commissariats d’expositions. Pour les spectacles, les vidéos et les installations, elle collabore avec l’artiste numérique Jacques Hœpffner. Ces opus sont construits, partagés, montrés dans des lieux d’art et de danse. Des artistes de différents champs et des théoricienNEs ont été exposéEs, invitéEs ou ont collaboré aux recherches de femmeuses.
Diplômée de l’École des Arts politiques dirigée par Bruno Latour à SciencesPo Paris, Cécile Proust est artiste associée à l’équipe EsPAS (Esthétique de la Performance et des Arts de la Scène – Institut ACTE, Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et au PSL (SACRe) à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm au sein du département Théâtre.
Dans le cadre de ses recherches ethnochoréologiques, lauréate de la Villa Kujoyama, de la Villa Médicis Hors les Murs et de la bourse Romain Rolland, elle a effectué de longs séjours pour étudier le Kathak à Delhi, le Jiuta Maï à Kyoto, les danses Raqs Sharqi et Baladi au Caire et le Flamenco en Andalousie.